En préparant dès maintenant votre huile pimentée, vous aurez cet été de quoi parfumer vos plats, faire revenir vos légumes, mariner vos viandes d’été, tonifier votre vinaigrette… L’avantage, c’est que l’on met les aromates que l’on veut. En l’occurrence, le piment d’espelette et le romarin sont de mon jardin.

Et si on aime, on multiplie facilement les proportions. Cette huile, versée dans une petite bouteille en verre, se conserve bien à l’abri de la lumière et de la chaleur, et peut s’avérer une bonne idée pour garnir un panier gourmand.

Le truc en plus :
si vous l’aimez bien piquante, n’enlevez pas les graines du piment.

Le mot vin chaud m’évoque les fêtes de fin d’année, les marchés de Noël, les débuts de soirée devant le feu de cheminée, alors qu’il fait déjà nuit dehors …

Je l’aime pas trop acide, ni trop sirupeux, ni fort en épices. C’est pour cela que j’ai imaginé une version pile à mon goût, aromatisée mais pas trop, au parfum subtil apporté par les épices entières infusées.

En effet, les épices en poudre apportent plus d’acidité et sont plus « rêches » au palais, cette version-ci est donc plus douce.

Quand une gentille voisine dépose quelques magnifiques pieds d’estragon devant le portail, que fait-on ? On se dépêche de les planter. Mais pour qu’ils reprennent, il faut leur faire une petite coupe, afin que les racines n’aient pas trop de travail en attendant la saison prochaine…

Pas de pignons de pin sous la main ? Pas grave, on prend des cacahuètes. J’ai pris soin de les choisir dans leur coque : elles sont grillées, mais pas salées.

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